Pensée comme un voyage sensoriel et artistique, cette exposition rend hommage à une technique longtemps cantonnée à l’intimité des salons, mais ici réinventée et sublimée. Aux côtés d’artistes de renommée internationale comme William Kentridge ou Joan Mitchell, de jeunes talents issus de la scène contemporaine — Andréanne Godin, Stéphanie Mansy, ou encore le duo Hippolyte Hentgen — exposent des œuvres puissantes, fragiles, poétiques ou explosives.
Ce projet est né d’une résidence artistique menée en 2024 par Pierre Mabille et portée par le Frac Picardie. L’artiste y a mené une enquête sensible dans les ateliers de douze créateurs explorant les infinies possibilités du pastel sec. À l’Arsenal, il nous invite à entrer dans leur univers, à suivre les lignes et les gestes, à ressentir la matière brute de la couleur.
« En confrontant des langages de l’image avec des abstractions aériennes, construites ou intuitives l’exposition déroule une pluralité de récits plastiques qui libèrent le pastel des clichés », explique Pierre Mabille.