773/776/770-Triptyque Oneguine
Nina Childress 773/776/770-Triptyque Oneguine
2006, Les couleurs éclatantes de la table et du bouquet étaient utiles pour égayer ce chevet que le tableau rendait austère - vous devez renoncer à... - la salle à manger huile sur toile triptyque , 195 ✕ 374 cm

Body, Body

du 17 décembre 2021
au 19 août 2022
Frac Nouvelle-Aquitaine MECA

L’exposition Body Body de Nina Childress revient sur 40 années de création ininterrompue. Il s’agit de la 1ère rétrospective française pour
cette artiste entièrement consacrée à la peinture, même si au début des années 80, elle était plutôt connue comme chanteuse du groupe post-punk
Lucrate Milk. Son titre renvoie à l’expression américaine « body
of work » (que l’on pourrait traduire par «le corps du travail »), mais aussi à l’importance de la représentation du corps dans ses œuvres, ainsi
qu’au phénomène de répétition ou de double.

Crédit photos : Jean-Christophe Garcia

De cette exposition d’une centaine de tableaux, sur les 1081 peintures (titre de son catalogue raisonné*) produites entre août 1980 et fin 2020, émergent
plusieurs lignes de forces et sujets récurrents : la série et ses déclinaisons (boîtes Tupperware, bonbons, savons, jouets…), la question du portrait
(icônes, statues, effigies, autoportraits…) ou à l’inverse une absence de corps (les Hair Pieces, les intérieurs, les sièges vides…). Partout, la norme et la subversion sont questionnées. Non dénuée d’humour et de provocation,
Nina Childress emprunte ses sujets et ses nombreux modèles aussi bien à la culture populaire ou savante, qu’à son histoire intime.

Crédit photos : Jean-Christophe Garcia

L’exposition Body Body incitera à la circulation et à la découverte d’œuvres qui témoignent de son goût pour des styles hybrides. Dans le choix de ses sources, l’artiste met en perspective images trouvées, films, vues de concerts, magazines, manuels de décoration, roman-photo, cartes postales, extraits télévisés,
clips, ou encore pochettes de disques… autant de marqueurs culturels de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Des dispositifs spécifiques permettront de présenter quelques-unes de ses peintures phosphorescentes à la lumière noire, ainsi que de grandes toiles sur pieds, penchées comme les murs
du bâtiment de la MÉCA conçu par l’architecte danois Bjarke Ingels.